10 MARS 99 : JAIZALMER
Françoise
Visite de temples jaïnes habités par quelques cobras et de
cénotaphes : tombeaux ciselés et colonnes des maharadjahs et de leurs 2 ou 8
concubines ;
Un enfant nous donne des coquillages en porte-bonheur ;
Sur le retour d'élégantes femmes aux tenues écarlates
ondulent lentement sur un fond sablé, revenant du puit, elles portent sur la
tête de lourdes amphores dorées qui scintillent au soleil couchant.
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Allo à Louis.
Le soir nous dînons d'un thali au resto touriste du coin ;
j'ai la tourista ; En bas de la terrasse des vaches jouent aux 4 coins,
immobiles ; nous avons oublié de dire qu'il y en avait des millions ; chacune a
un propriétaire, la journée elles déambulent dans les rues, mangeant les
cartons, entrant même dans les maisons pour mendier un peu de chapatis (galette
de farine), le soir elles rentrent au bercail, gravissant quelquefois des
escaliers !Puis nous nous préparons pour le camel tour où nous allons
dormir dans le désert du thar.
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11 MARS 99 : DESERT DU THAR
Bernard
Flânerie et croquis et "e-mail" dans une demeure
du Xème siècle Murs et plafonds tout en pierre ; l'ordinateur est posé entre un
lit immense recouvert de chemises à l'emballage poussiéreux et 2 canapés où
touristes attendent leur tour pour interroger leur courrier. Plusieurs messages
nous attendaient, 2 de Fabienne, 1 de Philippe.
15h
: départ en jeep à une quarantaine de km direction Dunes de SAM : on embarque
les couvertures, matelas, de l'eau, des fruits et notre sac à viande ainsi que
des vêtements chauds |
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Les femmes de la région portent de lourds anneaux d'or dans
le nez, reliés aux oreilles par des chaînettes. Leurs bras sont parés
d'anneaux, sans oublier les bracelets d'argent aux grelots tintinnabulant qui
entourent leurs chevilles.
Flâneries dans la ville dorée, où j'achète quelques
souvenirs, des ohms et nous nous faisons tatouer au henné des dentelles sur la
peau chez une charmante naturopathe, masseuse, tatoueuse et de famille de
brahmanes, la plus haute caste, son raffinement et sa culture en sont le
témoignage, à 23 ans elle attend son prince car, c'est pour la vie explique
t-elle et veut le meilleur. Elle dit que chez eux les veuves sont habillées de
blanc et très mal considérées elles
doivent souvent vivre de mendicité ; Au temps des maharadjas elles s'immolaient
sur le bûcher de leur époux.
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