Plus tard à l'hôtel Bernard dort et l'on entend la musique
d'un mariage ! Typique donc, il dort toujours, je pars.
Le maharadja qui organisait le mariage m'avait déjà remarqué
pour la beauté de mes pieds et du bracelet argent qui les décorait ; quelle ne
fut sa surprise de me voir rattrapée par un maharadjah blanc reconnaissable au
ventre traduisant l'opulence et la bonne chère.
|
|
|
|
|
De suite le courant passa entre eux, ils se mirent à parler
affaire et de leurs voyages, puis on nous présente la maharani recouverte de
diamants du nez aux doigts de pieds et les enfants étudiant aux 4 coins du
monde ; ils ont tous des perles et des pierres précieuses aux doigts et je me
sens pauvrette avec mon bracelet d'aluminium.
|
|
|
Je reste discrète tandis que
Bernard dit la même phrase dans toutes les langues pour faire état d'une grande
culture qui ma foi nous sert bien pour faire ouvrir les portes de tous les
palais.
|
|
|
|
|
|
|
|
Soudain un personnage habillé de soie fixe mon pied
gauche... Je n'ose plus bouger : mes doigts auraient-ils une longueur décelant
une race noble ! N'ayez pas peur ! Je regarde votre chaussure, me susurre t-il
; je regarde mes tongs qui sont usées de plusieurs voyages et ne comprend plus
; Où avez-vous eu ce trésor ?
|
|
|
|
|
|
|
|
Bernard vient à mas rescousse et explique que lors de notre
voyage à Bali nous avions fait emplette d'une telle paire de tongs ; voici ce
sultan qui me déchausse telle Cendrillon et dessine la chaussure, car notre ami
est à la tête de plusieurs fabriques de chaussures et exporte pour le monde
entier : un million de paire vers la France en 98 : de suite le portable en
main les commandes sont lancées...
|
|
|
|
|
|
|