Au bout de 3 heures Bernard s'aperçoit que j'ai une valise
sous les pieds qui aussitôt vue et lors d'un arrêt pipi est expédiée vers son
propriétaire.
C'est plus confortable ! Bernard a une idée pour la vitre :
un plastique, super le voici qui s'efforce de le glisser dans l'ouverture pour
boucher, hop un indien a saisi le plastique et le jette dehors ! Il pensait
nous rendre service ; beaucoup plus tard Bernard me parle du journal que j'ai
acheté, eurêka le petit génie ! Le journal froissé bouche enfin le courant
d'air.
Dormons en paix ! oh pas longtemps un gars vient de vomir
sur le voisin de couloir de Bernard, l'indien souillé se lève dégoutté, quitte
sa chemise et reste debout ; des odeurs de bouffe végétarienne nous montent au
nez, aigrelettes, pas douces.Nous sommes les deux seuls touristes !
15 h de trajet en bus, c'est usant !
Une pause lunch qui nous dégourdit les jambes, plusieurs bus
sont alignés et klaxonne " vive le vent "(les Klaxons sont musicaux)
pour avertir d'un proche départ.
Nous remontons après un thé et gâteau pour trouver nos
places ; une musique assourdissante retentit, il est 1h de la nuit ; les
haut-parleurs sont au-dessus de nous ; vite nos boules kiess.
Avant l'arrivée à 30 km, soudain coup de freins ; le bus
finit sa course dans un camion ; nous sommes violemment projetés contre le
siège avant ; mes dents cognent le siège avant ouf pas de casse ! Les genoux cognent
aussi plus de peur que de mal, un bébé crie, tout le monde descend, ;aucun mort
cette fois.Sans déclaration, nous repartons donc.
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