Quelques touristes se lancent avec courage dans le quartier
et reviennent colorés de la tête aux pieds. Nous avons du mal à nous décider de
sortir surtout moi : ma lessive sèche au
soleil, la couleur étant indélébile j'ai du mal je l'avoue à sacrifier
la jupe d'Elisabeth ... et mes pantalons.
Bernard se lance torse nu pour écouter un orchestre de
gitans qui passe dans la rue.
Je fais une aquarelle des indiens jouant à la couleur dans
le cottage, ils sont admiratifs et se reconnaissent.
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16h : départ en rickshaw voiture à vers le Taj : le voilà
élancé et grandiose qui se découpe sur le ciel ; un mausolée
élégant et racé comme les femmes que nous croisons ; splendide
comme la femme de jadis pour laquelle il a été construit (1630) ; il est
marqueté de pierres véritables et la lampe électrique fait ressortir la
transparence colorée des rubis.
La
beauté de cet édifice nous remplit d'émotion et puis l'histoire de cet amour en
rajoute.
Bernard me dit que les travaux ont duré 20 ans (dommage
l'eau des bassins manquaient pour les reflets) au soleil couchant il est d'or ;
demain nous irons le voir au levant.
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